14.5.12

Etude d'impact du fret au bas de Mourepiane: dites ce que vous en pensez !

Il s'agit une nouvelle fois de la remise en fonction du frêt au bas de Mourepiane, mais aussi au coeur même de la Cité Consolat.
Une réunion de « concertation » a eu lieu en Mairie de secteur le 23 mars où, malgré la forte opposition manifestée par les habitants de Mourepiane, de Consolat et de Saint-André, Réseau Ferré de France a essayé d'amener les habitants à une polémique autour de la couleur des murs anti-bruit, qui feraient 2m ou 2m50...
Le fond du problème n'est pas là...
L’étude d’impact, légalement obligatoire, est une occasion de faire connaître notre opinion et c'est maintenant!
Vous avez envie de vous réveiller la nuit avec le grincement des freins des trains, suivis de près par le ballet des camions. Car si le frêt a un impact sur la réduction des transports par camion, il aura d'abord pour vous habitants de Mourepiane, de Consolat et du bout de l'Estaque, une conséquence sur l'augmentation des camions sur le Bd du Littoral (alors qu'au même moment on nous parle d'aménagements de voies piétonnes, vertes en 2014 aux mêmes endroits. cf le Petit Estaquéen qui ne parle pas du tout du frêt)

Plus d'info sur le blog de Cap au Nord, mais surtout 
agissez maintenant
  • en Mairie des 15e et 16e arrondissements (246 rue de Lyon, Parc François Billoux, 13015 Marseille 
  • Le site internet de RFF devait permettre une consultation en ligne (http://www.rff.fr/IMG/ei-mour-5_2-et-annexes(1).pdf). Attention 80 Mo et apparemment il n'y a rien sur Mourepiane !
  • En Mairie uniquement, un registre aux pages numérotées et comportant une page de garde personnalisée permettra de consigner les observations du public. Les observations et demandes de renseignement peuvent se faire également par courrier postal ou par e-mail (raccordement-mourepiane@rff.fr).

Appel à témoignages des habitants de Mourepiane

A Mourepiane comme ailleurs, dans Marseille, mais aussi partout en France, les incivilités, les petits actes de vandalisme, les tentatives de vol dans les maisons ou de voitures, deviennent le lot récurrent des habitants.  

Comment en sommes-nous arrivés là ?  
Pourquoi ces agressions qui polluent notre quotidien ?
  • LA crise économique est-elle une explication ? 
  • Ne serait-ce pas plutôt une crise spirituelle, comme le disait Henry Quinson, le trader devenu moine dans les quartiers au Nord de Marseille. N'est-ce pas la publicité, la consommation à outrance qui seraient responsables ? Faire croire aux gens qu'en possédant des biens nouveaux tendances ils existeront et seront enfin heureux, alors qu'il n'en est rien, n'est-ce pas une façon de créer de la frustration permanente qui engendre l'envie, le besoin et finalement la violence envers ceux qui ont ou semblent avoir ? 
Dans certaines villes, certains quartiers, le réflexe est immédiatement de se barricader chez soi, de mettre des caméras, des alarmes, de s'armer et de voter plus à droite que droite.  

La solution est-elle vraiment la peur, le rejet de l'autre ? 
A Mourepiane, la majorité des habitants, en tout cas ceux qui sont engagés dans la vie de leur quartier, pensent qu'il existe d'autres solutions. En tout cas ils veulent le tenter. Vaincre les actes de violence et de vandalisme par la solidarité, les échanges, l'ouverture d'esprit peut-être est-ce aussi efficace ?

Pas d'utopie...mais des faits, de le sensibilisation, avec l'aide aussi de la police qui ne semble pas vraiment prendre en compte les actes constatés à Mourepiane.

Un groupe d'habitants, issu de l'association Cap au Nord, a décidé de travailler sur le sujet. 

Pour débuter, il s'agit de regrouper tous les témoignages d'incivilité, de vols, de tentatives de vols ou d'effraction, voire de violence dans un cahier noir. 
Puis de faire suivre ce cahier au Préfet, aux forces de police en charge de la sécurité des habitants, de tous les habitants. Faut-il attendre qu'un acte grave, irréparable se produise pour agir ?

Faut-il vraiment que nos enfants grandissent avec sur le chemin de leur école des voitures brûlées, démontées, volées ? des trafiquants de drogue venus chercher l’anonymat en dehors de leur cité, tout cela sur le Plateau de Mourepiane notamment ?
Faut-il que ce soit uniquement ceux qui sont armés dont les biens soient préservés, car à leur tout ils font la loi? Ne peut-on arriver au simple respect de l'autre ?

Nous vous invitons à nous faire passer par mail vos témoignages, datés, précis, avec votre adresse et les N° de dépôt de plainte que vous avez faits par mail eco_hotes [a] yahoo.fr, ou lors des visites que feront vos voisins engagés dans ce projet, d'ici quelques semaines.

Le contexte des élections législatives risquent à nouveau de faire que ce sujet soit traité par la méfiance, la haine de l'autre. Soyons attentifs pour ne pas nous faire manipuler...