13.1.10

Magazine Accents de ce mois de janvier 2010

Je ne sais pas si vous avez reçu le magazine du Conseil Général Accents du mois de janvier 2010...nous non, mais j'ai eu la chance de le voir dans les "beaux" quartiers (8è) ce lundi.

Il est question d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur: l'agriculture dans les Bouches du Rhône. Cela relance ma motivation à vous persuader que notre avenir à tous et notre intérêt présent et futur est de rejoindre une AMAP (cf mon article du 19/11/2009)

Voici quelques extraits du magzine, mais vous pouvez le consulter en ligne ici

" l’agriculture occupe une place de taille, totalisant un tiers de la superficie du département. Riz, fruits et légumes, élevages, céréales… toutes les filières cohabitent. Mais aujourd’hui, cette belle carte postale du terroir provençal s’effrite : de nombreuses exploitations sont menacées de cessation de paiement à brève échéance. “Pour la seule culture de la tomate, sur la plaine de Berre, en 5ans, 50% des exploitations ont fermé” explique Michel Saffin, vice-président de l’Association des organisations de production nationales de la Tomate"(...)

" Les facteurs de la crise sont multiples:
  • coûts de production trop élevés par rapport à ceux pratiqués dans certains pays européens
  • en passant par les pressions sur les prix exercées par la grande distribution
  • ou encore la disparition progressive des outils de régulation et d’encadrement des marchés…
  • Sans oublier que dans les Bouches-du-Rhône, département fortement soumis à la pression foncière, les agriculteurs sont handicapés par le prix des terrains, lourd facteur d’endettement des exploitations. Dans ces conditions, comment assurer le revenu des agriculteurs ?"(...)
"Les circuits courts, l’autre issue ? C’est en effet l’enjeu des circuits courts qui permettent de vendre directement du producteur au consommateur ou par le canal d’un seul intermédiaire :
  • marché de producteurs locaux,
  • vente à la ferme,
  • paniers paysans (Amap),
  • épicerie solidaire.
D’autant que pour ces formes de vente, la demande existe. Dans une consommation citoyenne, les consommateurs sont prêts à privilégier des produits frais, de saison, cultivés à proximité. Mais l’offre ne suit pas toujours la demande et nécessite de se structurer. Certaines Amap du département affichent complet avec des listes d’attente de 2 ans (et à Mourepiane il y a des places de libres !!!). Mais pour l’instant, ces systèmes de commercialisation ne peuvent résoudre qu’une partie de l’équation. “La vente directe ne représente que 15 à 20% des ventes des produits agricoles” explique t-on à la Direction de l’agriculture du Conseil général."(...)

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