Les bateaux de croisière sont de plus en plus nombreux à accoster à Marseille. Les 460 escales annuelles
- amènent à priori (quoi que cela reste à prouver puisque sur beaucoup de bateaux, les touristes refusent de sortir dans Marseille qui est réputée dangereuse !) des recettes à l’économie locale,
- mais ces navires génèrent aussi une pollution de l'air, 20 fois supérieure à la circulation automobile dans la ville !
Mobilisée depuis quelques mois sur la pollution de l'air liée aux navires, l'association France Nature Environnement (FNE) et des habitants lancent à nouveau l'alerte, mardi 11 juillet 2017, sur une situation, qui d'après eux s'aggrave.
Les paquebots utilisent un fuel lourd qui dégage 3 500 fois plus de particules fines que le diesel des voitures.
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Selon une de leurs études de 2015, 33% des émissions d’oxyde d’azote et 13% des émissions de particules (PM10) proviennent des réseaux non routiers à Marseille. « Les navires sont largement majoritaires, face au ferroviaire non électrique et à l’aérien », explique Dominique Robin directeur général d’Air Paca « Les ferries et les rouliers sont les bateaux les plus émetteurs en particules fines [à hauteur de 55%]
Et cette pollution due aux bateaux de croisière ne concerne pas seulement ceux qui habitent le littoral. Elle se fait aussi ressentir à l’intérieur de la ville. Une étude réalisée par deux organismes scientifiques, CHIMER et CAMx, montre que le maritime contribue à près de 5% de l’émission des particules fines dans le quartier des Cinq Avenues.
Imaginez ! Les bateaux à quai... dont les moteurs tournent sans arrêt !
Alors qu'il existe la solution de brancher électriquement le navire à une borne électrique pour l’alimenter pendant son séjour.
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