Et hop, les médias nous refont une petite démonstration de leur envie de sensationnel le 19 décembre...
"4 000 volailles sont mortes dans un élevage de Haute-Marne !
on ne peut pas écarter l'hypothèse de la grippe aviaire"
hum... 4 000 volailles ça ne ressemble pas à un élevage bio ça. Moi je dirais que je soupçonne plutôt la promiscuité.
Et voilà qu'aujourd'hui, j'ai entendu à la radio qu'en fait il s'agirait uniquement d'un juste retour de bâton. Les pauvres poulettes seraient mortes d'étouffement ! Surnombre, installations peu adaptées à la vie (normal ? puisque destinées à faire de la boucherie ?).
Mais pourquoi ne pas agir en amont et simplement respecter les conditions de vie normales d'un animal. Dans le monde animal (dont nous sommes tous issus), être prédateur ne signifie par pour autant faire souffrir. Au contraire, respecter "sa proie" c'est aussi se respecter soi-même, sa propre santé.
Elever des volailles en plein air, avec un espace adapté à leur nature profonde, les nourrir avec des aliments qu'elles mangent naturellement (et non des farines animales, des antibiotiques...).
J'entends déjà les "oui mais c'est plus cher, le bio c'est réservé aux plus riches"
Allons-donc ! Il y beaucoup de gens qui achètent en supermarché des aliments tout prêts, parfois surgelés, cuisinés, empaquetés (et pas bons) plutôt qu'une viande "direct" du producteur.
Est-il vraiment possible que ce soit moins cher
avec tous les intermédiaires et interventions que cela nécessite?
De notre côté, nous avons choisi de manger moins de viande mais toujours de bonne qualité et de remplacer par d'autres alternatives: céréales, fromage, soja (bio).
Bon eh bien joyeux Noël tout de même !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire