C’est ce que les élus du conseil général des Bouches-du-Rhône ont décidé pour sauver Mr Guérini, et ce qui risque d’arriver si nous ne nous révoltons pas massivement contre cet abus.A l'heure où l'affaire Cahuzac discrédite encore un peu plus la politique en France, si vous désirez vous opposer à la prise en charge des frais de défense de Mr Guérini par les contribuables de Marseille et des Bouches-du-Rhône.
Pourquoi Mr Jean-Noël Guerini, mis en examen, placé en garde à vue, et présumé innocent, ne devrait-il pas assumer seul les frais de sa défense comme n'importe quel autre citoyen ?
Si vous désirez interpeler les élus du conseil général de Bouches-du-Rhône et les prier de revenir sur leur vote pour ne pas se rendre complices de ce passe-droit qui minerait encore un peu plus notre confiance en nos élus et en les institutions de la République...
Cliquez ci-dessous pour signer cette pétition et la diffuser autour de vous:
http://www.avaaz.org/fr/petition/Nous_ne_paierons_pas_la_defense_de_M_Guerini/?bUSUtab&v=23730
Rappel des faits de l'affaire Guérini (cf le Monde)
A 62 ans, M. Guérini aurait dû être le candidat incontesté de la gauche aux municipales de 2014 pour reprendre à la droite la deuxième ville de France. Sauf que depuis deux ans, celui dont l'immunité parlementaire de sénateur a été levée voit son empire attaqué par les juges.
LICENCIEMENT DE JEAN-DAVID CIOT
Déjà mis en examen avec son frère Alexandre pour "association de malfaiteurs", "prise illégale d'intérêt" et "trafic d'influence" dans l'affaire des marchés publics de l'agglomération marseillaise, il a été de nouveau entendu le 5 mars 2013 par la justice, en compagnie de Jean-David Ciot, premier secrétaire fédéral du PS dans le département, dans un autre dossier de détournement de fonds publics.
En cause, les conditions du licenciement de M. Ciot au printemps 2011 après neuf ans au cabinet de M. Guérini. La justice soupçonne une procédure de complaisance.
BÊTE NOIRE DE LA RUE DE SOLFÉRINO
Cerné par les affaires, Jean-Noël Guérini, qui a régné sans partage pendant plus d'une décennie sur la toute-puissante fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, est devenu la bête noire de la Rue de Solférino. Pour le patron du PS, Harlem Désir, il "ne représente plus un avenir pour Marseille". "L'horloge tourne, c'est la fin d'une trop longue histoire", juge le premier secrétaire qui compte sur la primaire que le PS doit organiser en octobre pour les municipales marseillaises pour clore la saga guériniste.
Sauf que l'intéressé n'a pas dit son dernier mot. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le 24 février, il a multiplié les menaces contre ses camarades socialistes, expliquant que s'il parlait, "certains ne seraient plus ministres" et promettant de ne pas rester "inactif" durant la campagne interne. "Il reste l'homme fort à gauche à Marseille, il fait encore ce qu'il veut dans la fédé", explique un cadre national.
La suite sur le Monde
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