Puis petit à petit, on se sent agacé par les voitures, le manque de cohérence des transports en commun, la difficulté de circuler à pied (et d'autant plus en poussette ou fauteuil roulant), le bruit, les paroles et paroles des gens sans trop de concret, l'absence de mise en valeur de certains édifices, l'inexistence de toute réflexion sur la qualité de vie
en 2002 j'ai été abasourdie
- par la situation géographique de la Major à laquelle on ne pouvait accéder sans se faire écraser,
- le Vieux Port qui était juste une autoroute bardée de barrières,
- la Canebière insipide,
- les rues remplies de boutiques mais sans bars ou restaurants qui devenaient pathétiquement vides après 19h,
- la saleté des rues résultant d'une mauvaise gestion des poubelles et du je-m’en-foutisme des gens
Mais le pire, c'est lorsque l'on commence à s'impliquer dans la vie citoyenne, associative.
Là, cela devient Pagnolesque !
Et pourtant je parle là d'une association sans subvention, sans aide, indépendante, sérieuse...mais même là, on entend des choses qui, venant d'ailleurs, paraissent impossibles, rocambolesques.
Des histoires d'accords entre amis, de "je te donne, tu me donnes", des "je te tiens, tu me tiens par la barbichette", de la fierté sans justification "fiers d'être Marseillais" ???"Marseille la plus belle ville du Monde" (ah ????????? ce sont ceux qui n'ont pas voyagé qui en parlent le mieux je crois)....
Ce qui empêche tout projet constructif et sur le long terme.
Cet article du Monde retrace exactement ce que moi j'ai ressenti, petit à petit...
http://mobile.lemonde.fr/
Est-ce que tout cela va changer ???
Je connais tellement de gens qui sont repartis de Marseille, désespérés par tout cela.
Le potentiel est là ...il faut le laisser s'exprimer.
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